samedi 30 mars 2013

magenta

LE MAGENTA


En synthèse soustractive le magenta est une des trois couleurs primaires (avec le cyan et le jaune) utilisées pour l'imprimerie en quadrichromie, le quatrième passage dans l'imprimante étant pour le noir ; celui-ci pourrait être remplacé par un mélange de cyan, de jaune et de magenta, mais il est plus économique de disposer également du pigment noir. Les pigments magenta absorbent les couleurs cyan et jaune.
Sa couleur complémentaire est le vert primaire.

En synthèse additive (couleur-lumière) c'est une couleur secondaire, c'est-à-dire qu'elle ne peut être obtenue que par addition de plusieurs longueurs d'onde. C'est un mélange de lumières bleue et rouge. Le magenta est la couleur complémentaire du vert. Un filtre magenta ne laisse passer que le rouge et le bleu, il absorbe la lumière verte.
Cela signifie que le magenta ne correspond à aucune lumière monochromatique : il n'existe pas de rayonnement électromagnétique magenta, ce qui signifie qu'on ne peut pas fabriquer de laser magenta. Cela amène certains par boutade à dire que le magenta n'est pas une couleur arguant que c'est vrai si on réserve le mot "couleur" aux radiations pures, c'est-à-dire qu'on peut raisonnablement refuser le nom de « couleur » au magenta si on le refuse également au blanc et au noir. (Wikipedia)
le fuchsia : couleur apparentée au magenta

Pour rappel (voir la-lumiere-et-ses-couleurs)


Couleurs : la synthèse soustractive

Le magenta est la rencontre du violet et du rouge, que l'arc en ciel ne peut réaliser: ces couleurs sont aux deux extrémités du spectre.

magenta très clair

En observant le tableau ci-dessous (Se soigner et guérir par les cours de JM WEISS) j'ai pensé que ce n'est pas vraiment étonnant que cette couleur lumière soit invisible....Elle est tellement féminine!
vert
magenta
séparation
fusion
réalité
magie
exclusion
identification
concret
idéal, imaginaire
lutte
charme, fascination
pragmatisme
intuition
différence
indifférenciation
adulte
jeunesse
implication affective
insécurité affective
Sens pratique
mysticisme
existence
transcendance
tangible
essence
rencontre
fuite
Corps, incarnation
âme, état angélique
présence
distance
relatif
absolu
mouvement
arrêt
rationnel
intuitif

c'est ma couleur préférée


à méditer

les roses de florent

vendredi 29 mars 2013

bouquet de violettes

quelques centimètres dans mon gazon printanier

(Il n'est pas de notion plus fausse que celle de centimètre, car plus tu le regardes de prés et plus il parait être grand. Plus tu t'en approches et plus il s'immensifie jusqu'à ce que tu y disparaisses. 
Et plus tu le regardes de loin et plus il devient petit jusqu'à s'effacer et disparaître.)


Violetta, mon amie,
Mon amie si jolie,
Violetta, je t'en prie
N'aie pas peur de la vie
Il faut perdre la tête
Et songe que l'amour
Est comme ces violettes
Il se fane un beau jour

{Refrain:}
L'amour est un bouquet de violettes
L'amour est plus doux que ces fleurettes
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête
Il faut lui prendre la main
Sans attendre à demain,
L'amour est un bouquet de violettes
Ce soir, cueillons, cueillons ses fleurettes
Car au fond de mon âme
Il n'est qu'une femme
C'est toi qui seras toujours
Mon seul amour

On te dira parfois 
Prends bien garde au plaisir
Prends bien garde à l'émoi
D'où naîtra le désir
Mais dis-toi sans cesse
Que la vie n'a qu'un temps
Et que même une Altesse
Doit aimer un instant

{au Refrain}

la paresse



La paresse est la manière d'être, d'agir ou de réagir d'un individu qui éprouve de l'aversion pour la mobilisation volontaire de ses forces physiques, intellectuelles ou morales pour toute occupation, toute activité considérée comme une charge, avec une nette attirance à vivre sans travailler et sans occupation permanente...

Bref, elle est, tout le monde le sait, la mère de tous les vices !
D'ailleurs, elle a comme synonymes les mots apathie, négligence, indolence, lâcheté, inertie, mollesse.... beurk !! et ses contraires sont : Activité, Application, Effort, Travail ! ça, se sont des valeurs!



Mais les temps changent et de plus en plus on définit la paresse comme une simple préférence pour l'oisiveté, les loisirs, et là, c'est plus du tout pareil !
Le oisif est celui qui se repose, qui prend son temps, qui s'attarde.
Et le loisir,lui, s'oppose au travail, aux affaires causant du souci, de l'embarras.
Il y a là une notion de paix, de tranquillité, de calme. mmhum....

l'iguane de Shoormann
et puis, oh! merci à Henry de Montherlant pour cette chouette définition :

« La paresse est le refus de faire non seulement ce qui vous ennuie, mais encore cette multitudes d'actes – tissus de la vie – qui, sans être proprement parler ennuyeux, sont tous inutiles : alors la paresse doit être tenue pour une des manifestations les plus sûres de l'intelligence. »
AMOUR ET JOIE A TOUS LES PARESSEUX

jeudi 28 mars 2013

pleine lune



petit rappel lunaire (hier c'était la pleine lune)

Lune croissante, lune montante : deux cycles différents pour jardiner

La lune est croissante

• La lune est croissante de la nouvelle lune à la pleine lune. Elle est ensuite décroissante : depuis la terre, la proportion de la surface visible du satellite diminue.

La lune est montante

• La lune est montante lorsqu’elle s’élève dans le ciel, soit durant près de 13 jours et demi. Les 13 jours et demi suivants, la lune est dite descendante, car elle s’abaisse peu à peu dans le ciel. Pour savoir si la lune monte ou descend, il faut donc l’observer, au minimum, 2 jours de suite au même endroit, à la même heure en prenant un point de repère (arbres, clocher…) et voir si elle est plus basse ou plus haute dans le ciel par rapport à ce repère.

Les nuits de pleine lune

c'est la nuit des loups-garous et également celle des vampires....
la nuit de tous les accouchements (mais je n'en suis pas certaine)
et de tous les dérèglements des gens dérangés... d'ailleurs une nuit, à l'époque où je l'étais (dérangée), j'ai écrit ceci ( je vais beaucoup mieux, merci) :

Je ne l'ai jamais dit à personne
mais les soirs de pleine lune,
quand chacun dort, que minuit sonne,
moi, je file chercher fortune.

Je passe ma robe du soir
car même si ça paraît dérisoire
avec mes rides et mon corps flasque
cette tenue me fait comme un masque
et, pour la même raison, du moins le crois-je
j'ajoute à ma face une touche de maquillage.

Je prends quelques accessoires,
mon sac et mon mouchoir,
je fais bien attention de n'être vue
ni des voisins, ni des gens dans la rue
et je sors enfin de mon antre
rasant les murs, presque à plat ventre...

Je me glisse le long des venelles
me pressant vers un lieu impersonnel :
un bar, un café, une brasserie,
loin de chez moi, vous l'aurez compris,
et j'arrive au lieu repéré la veille
mine de rien, le nez dans mon missel.
J'y entre et je m'assoies
cherchant déjà des yeux ma proie...
pas trop soiffard, pas trop clochard,
je les préfère avec costard...
enfin, un qui n'a plus rien dans la vie
que son fric et quelques faux amis
un qui le coeur au bord des larmes
s’accommodera de mes derniers charmes
et m'entraînera pour une nuit
loin de mon corps vieilli
dans une chambre d'hôtel ou bien chez lui,
peu importe le décor de cette folie
car cette charité de passage
me donnera le courage
de retrouver pour un mois
ma vie près de la croix.

Et les soirs de pleine lune,
c'est là toute ma fortune.
AMOUR ET JOIE

Un jour....


Un jour.....

mercredi 27 mars 2013

la gentillesse

Synonyme, pour certains, de mièvrerie, de naïveté ou de simple bêtise, elle est vite renvoyée au pays des Bisounours, là où, justement, « tout le monde est beau et gentil ».
Dans la vraie vie, à moins d’être « bonne poire » ou de postuler à la canonisation, nous croyons parfois qu’il vaut mieux être battant, égoïste et sans états d’âme, conditions sine qua non pour réussir et se faire respecter. Le gentil, le mollasson, le soumis, trop faible pour connaître ses désirs et pour les imposer aux autres, est fatalement un perdant, utilisé par les cyniques pour effectuer les basses besognes. « Merci, tu es bien gentil », recueille-t-il avec dédain.
Aujourd’hui, nous ne la considérons souvent que sous l’angle de la manipulation (une séduction pour arriver à ses fins) ou de la vulnérabilité. Celle du timide, qui ne sait pas dire non, prêt à tout pour être aimé… quitte à se faire avoir. Un contresens absolu quand on considère que son fondement, l’empathie, demande une disponibilité à l’imprévu qui exige, justement, sécurité intérieure et confiance en soi.

la fleur du doudou de ma doudou
« Dans une société individualiste, de compétition, où dominent les rapports de force et les affrontements communautaires, elle ne semble pas l’équipement de survie le plus approprié, note le philosophe Michel Lacroix… Alors que c’est justement ce qui peut nous sauver de la “barbarisation” ! Indispensable à l’harmonie sociale, il est grand temps de restaurer la gentillesse si l’on veut préserver notre écosystème relationnel. Sans elle, nous n’avons pas d’avenir. » Parce qu’elle est ce qui nous unit, en dehors des rapports familiaux ou d’intérêts, mais aussi parce que notre bonheur est inextricablement lié à celui des autres. Et que vivre sans est simplement insupportable. « L’irrespect, le mépris, l’agressivité nous plongent dans une guerre sociale qui nous épuise et nous fait souffrir », regrette le philosophe. Tandis que « le plaisir, la chaleur et le réconfort provoqués par la gentillesse n’ont jamais rempli les cabinets de psychiatrie », remarque Frédéric Fanget.
Disposition positive à voir le bon côté de l’autre, elle n’a rien d’obligatoire : je peux choisir de ne pas être gentil sans pour autant être un affreux méchant. Peu coûteuse en temps et en énergie, c’est pourtant une vertu efficace qui se cultive et qui se transmet facilement. Il me suffit en effet d’en bénéficier pour que mon estime de moi bondisse et qu’il me prenne l’envie d’être chaleureux à mon tour. Elle produit de la bonne humeur, du lien social et rend, d’une pichenette, la vie plus douce. « Sans faire de nous des Jésus ou des superhéros, elle a le pouvoir de nous élever un peu, de nous anoblir, en un minimum d’efforts », observe Emmanuel Jaffelin. Car « contrairement à la sagesse des philosophes antiques qui demandait une ascèse ou à la sainteté chrétienne qui exigeait le sacrifice, c’est une minimorale, peu exigeante ». À hauteur d’homme et à portée de main. Un héroïsme des petits gestes… aux grands effets.


lu dans psychologie magazine  

quelque part, sur la toile


les mots tels des flocons insaisissables sur le paysage de nos vie...

Jean-Marc La Frenière


 À force d’arracher des lambeaux d’espérance, la vie devient trognon. L’amande du coeur se vide. Les ramasseurs de feu s’égarent dans la cendre. Certains hommes sont lents. C’est au moment de la mort qu’ils découvrent l’amour. Il ne faut pas crier trop fort. Il y a des morts qu’on doit laisser mourir, des phrases qu’on ne doit pas dire, certaines incantations qu’on doit garder secrètes, des genoux sur les dalles qu’on doit laisser prier, des mots qu’on doit laisser dans leur linceul de papier. On ne fait pas un hymne avec des contrats ni des prières avec des injures. La langue s’ajuste au paysage, aux mœurs, à l’oreille des gens, même au grain de la peau. Où il faudrait voler plus légers qu’une plume, nous boitons comme des oiseaux de basse-cour. Je voudrais que mes cahiers deviennent des livres de magie, des albums d’enfant, une branche, un nuage. Je trébuche sur les mots les plus simples. Je bégaie comme la vie. Je hurle comme un loup. Je secoue du crayon un arbre plein de larmes."
le test de l'arbre  ed

mardi 26 mars 2013

Jésus c'est ouf!

Un Strip tease France 3 pas trop méchant...


Halte à la pensée positive!!


D'après Jean-Jacques Dubois Ph.D.

non seulement,


Souffrance = croissance = jouissance

mais en plus,

" Les personnes généralement portées vers la pensée positive, sans qu’elles aient eu à vivre nécessairement une grande épreuve, ont des mécanismes de défense psychiques rigides qui leur permettent un refoulement efficace de leurs souffrances. Ces mécanismes de défense tiennent leur force, leur rigidité de leurs jumeaux biochimiques que sont les endorphines. Elles ont donc une grande propension à sécréter des endorphines euphorisantes, jouissantes qui bientôt les rendront malades "
du livre psychologie et chamanisme au 21e siècle aux éditions Louise Courteau

"Selon les observations d’IRM, les actes de générosité et de gratitude activent la partie du cerveau qui libère les endorphines"

d'autre part, la pensée positive, ce serait ça :

1- Pousser une personne qui vient d’être licenciée à croire que c’est une bonne chose, une opportunité d’évolution, et que l’essentiel dans la recherche d’embauche est d’avoir une attitude positive.
2- Expliquer à une personne déprimée, qu’il “ne faut pas se plaindre” mais sourire comme si tout allait bien.
3- L’obligation de bonne humeur et d’optimisme béat et irréaliste, même quand la situation est problématique
4- L’idée qu’on peut changer le cours des choses avec ses pensées, et que celles-ci nous attirent ce qui nous arrive.
5- L’ignorance volontaire: à partir du moment où on s’oblige à “penser positif” il y a un risque d’ignorer les indications que la situation n’est pas rose.
6- La cruauté qui consiste à expliquer à des personnes en difficulté que tout est dans leur tête, qu’elles n’ont qu’à changer de façon de voir les choses. La journaliste donne ici l’exemple immensément choquant de Rhonda Byrne, auteur du best-seller Le secret (la bible des marchands de bonheur), qui explique sans sourciller que le tsunami de 2006 était probablement dû au fait que les victimes avaient envoyé les vibrations responsables du tsunami dans l’univers…
7- L’encouragement à la passivité: si l’on peut attirer à soi toutes les richesses qu’on veut rien qu’en y pensant, alors il n’est pas très utile d’aller au charbon.



Déprimons, c'est bon pour la santé!


Amour et joie!

Attention, vous êtes crispé!

de Marcelle Auclair ; Le livre du bonheur 1938

Vous allez maintenant vaincre la crispation, cause d'usure nerveuse, de fatigue inutile, tout autant que sa cousine germaine, l'impatience.
Car, attention, vous vivez crispé! Vous crispez vos doigts sur votre stylo (souris), sur le moindre objet, comme si on songeait à vous les arracher. Vous vous cramponnez à l'écouteur du téléphone (à votre portable) comme à une bouée de sauvetage, et - c'est un comble - vouv vous crispez sur le bras du fauteuil dans lequel vous êtes censé vous reposer. Or, la crispation est une cause d'intoxication, c'est pourquoi vous êtes épuisé lors même que vous constatez : " Je n'ai pourtant rien fait aujourd'hui de particulièrement fatiguant..."
Observez un petit enfant : il court, joue, saute, remue sans cesse. On s'émerveille : " Comment n'est-il jamais fatigué? " C'est que ce marmot n'est pas crispé : il ne le deviendra que lorsque le détestable exemple des grandes personnes, la crispation ambiante - dont il capte les ondes - auront agi sur lui.  Regardez-le dormir (...)  tandis que vous, vous vous écriez en choeur avec des millions de nos contemporains : "Je me réveille plus las que je ne me suis couché!
Les animaux eux-mêmes sont plus sages que nous : si vous voulez prendre une leçon de détente, surveillez le repos d'un chat. Quelle relaxation totale! Mais faites sauter auprès de lui une boulette de papier, et le chat bondit instantanément. Son repos était-il feint? Non pas : mais la parfaite détente est le secret de l'action rapide et efficace. Les grands sportifs sont des gens qui savent ne tendre leurs muscles que pour l'effort nécessaire. Ils sont si bien entraînés à se détendre qu'ils ont même l'air un peu mou lorsqu'ils déambulent entre deux épreuves. Mais l'heure du saut, ou celle du "sprint", les trouvera gonflés à bloc de toute leur puissance intacte.
Si vous êtes souvent fatigué, prenez l'habitude de vous allonger par terre, 5 minutes par-ci, 5 minutes par-là, dans un état de détente physique et morale parfaite : tous les muscles du corps relâchés, si bien que votre bras ou vos jambes retomberaient comme des chiffes si quelqu'un les soulevait, et la tête vide de toute pensée. Un quart d'heure de relaxation parfaite procure un plus grand repos qu'une nuit d'un sommeil agité, et désintoxique merveilleusement l'organisme.

APPLICATION :
Donc, relaxation totale, de temps en temps dans la journée, en particulier les nerveux, qui digèrent mal parce qu'ils se mettent à table en état de crispation, éprouvent un grand bien-être s'il pratiquent la relaxation totale dix minutes avant les principaux repas.
Ne vous permettez pas de vivre inutilement crispé, surveillez vos gestes, desserrez cette main, cette mâchoire, ne tendez pas vos muscles pour rompre un bouchée de pain comme s'il s'agissait d'arracher un poids de cent kilos...
La tension perpétuelle est incompatible avec la paix intérieure. C'est un secret de santé, de longévité, c'est aussi un secret de beauté.

2013 

Des stages de relaxation, en veux-tu en voilà,  (en moyenne, 90€ la journée).


lundi 25 mars 2013

l'attendrissement améliore la concentration

dispersé, agité ???
Vite, précipitez-vous sur le calendrier des postes 
ou sur les vidéos internet de chatons craquants
Oscar

C'est prouvé, c'est scientifique, une émotion positive permet à l'attention d'être mieux centrée! 
Génial!!

source Nexus, qui le tient lui même de plOs one, revue scientifique, qui... mais y'a plein d'articles à ce sujet sur le net!


il l'a dit, il l'a pensé


il suffisait d'y penser


25 mai journée mondiale de la proscratination



ce fameux  mot à la mode ....quasiment inexistant il y a 20 ans. Avant on connaissait juste le "ne pas remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même" qui d'ailleurs est devenu :" pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut faire faire par un autre demain!"

il paraît que c'est désormais un mal pathologique, qui se soigne donc... et hop! une pilule, bleue!

mais, selon wilkipedia, un procrastineur est un retardataire volontaire qui n'arrive pas à se "mettre" au travail, surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.(...) heu.... je crains d'être une procrastineuse.... oups! 
Par étude clinique, il y aurait une connexion avec l'anxiété, une faible estime de soi et une mentalité masochiste. finalement non, je ne le suis pas!

" on devrait toujours se voir comme des gens 
qui vont mourir le lendemain,
c'est ce temps qu'on croit avoir devant soi 
qui nous tue." Elsa Triolet






pas tout compris ED

dimanche 24 mars 2013

l'aigle protecteur

Je viens vous présenter un autre de mes protecteurs. Le premier dont j'ai fait allusion sur ce blog est le loup.
Aujourd'hui, je vous présente l'aigle. Je l'ai rêvé aussi.
J'étais assise en haut d'une colline, contemplant le vaste horizon qui s'offrait, infini, à ma vue. Triste malgré la beauté du paysage. Tristement émerveillée en quelque sorte.
C'est alors que, (sans même un bruissement), il m'est apparu. Il s'était posé tout contre moi. C'était un aigle immense qui, de son aile douce a recouvert mes épaules et mon dos.
Instantanément, la joie m'est revenue. Bien plus que de joie, il s'agissait plutôt de jubilation.
Aucune parole n'a été échangée.
Et je me suis réveillée dans le silence heureux de l'envie de danser.
C'était en 2007, à Croux.

merci, très cher

Je l'ai revu une autre fois.
Cette nuit là j'avais escaladé des montagnes à n'en plus finir sans trop savoir ce que j'allais chercher. Arrivée au sommet, je l'ai vu qui tournoyait là, juste devant moi. Majestueux. 
Il n'était pas seul à danser dans les airs. Autour de lui, une multitude d'êtres volants aux formes humaines mais dont la resplendissance, la légèreté et la joie émanant d'eux (sans compter les ailes!) ne pouvaient en aucun être d'origine humaine.
Des anges, sans doute...
Je ne puis exprimer le bonheur de ce rêve.
Mais c'est peut-être pour tenter de le faire que j'ai commencé à peindre des mandalas. 


Amour et joie!

les poètes

Les poètes n'ont pas disparu. Simplement en sommeil ou plus véritablement dans l'ombre. Le monde d'aujourd'hui n'est pas fait pour eux. Ils en font partie, font semblant de lui ressembler, mais en réalité se situent hors du temps, hors du monde. Le poète est le chantre de l'imaginaire.
Dans un monde tumultueux, de plus en plus enclin à la stupidité mercantile et à la corruption légalisée, l'imaginaire n'a plus cours à la bourse des valeurs véritablement humaines. Alors, même au sein de la foule, le poète vit dans la solitude.
Il n'en souffre pas, loin s'en faut, il ne la subit pas non plus, il l'utilise comme protection afin que, dans son silence intérieur, il puisse puiser la quintescence sublime de futures inspirations.



l'idée que les poètes ont disparu n'est pas nouvelle
(mais y-a-t-il des idées nouvelles???)

de C.Martha 1866
"Notre littérature offre depuis quelques années une singularité peut-être unique dans son histoire, et qui est curieuse précisément parce que personne n’y prend garde. La poésie a disparu des lettres françaises, ou du moins tout le monde croit qu’elle a disparu, sans que personne songe à le constater, à s’en affliger. Ce qui nous étonne, ce n’est pas qu’elle nous ait quittés, c’est que le public ne se demande pas même ce qu’elle est devenue, ni si elle est partie pour toujours. Elle ne lui manque pas, il ne la regrette point. Connaissez-vous quelqu’un qui se plaigne de n’avoir plus de vers à lire ? Nous ne dirons pas que le public a pris là-dessus son parti : ce serait faire croire qu’il s’est résigné à une privation. Non, il ignore même que la poésie fait défaut, il n’y a jamais pensé, elle lui est aussi indifférente que pourrait l’être une chose dont on n’a aucune idée et qui n’aurait jamais existé. Celui qui dans un salon s’étonnerait de ce qu’il n’y a plus de poésie en France aurait l’air d’un écolier naïf se plaignant de ce que les arbres ne distillent plus le miel comme au bon temps de l’âge d’or, ou de ce que dans les plaines ne serpentent plus des ruisseaux de lait. On ne manquerait pas de lui répondre : Eh ! quand il y aurait de la poésie, nous ne la lirions pas ; pourquoi donc nous préoccuper de son absence ? Le regret du moins en toute chose est encore un désir, un espoir, et semble prouver que tout n’est pas perdu. Quand vous rencontrez des hommes chagrins qui déclarent que la France n’a plus d’esprit politique, vous dites que l’esprit politique respire encore, ne fut-ce que dans ces plaintes. Quand de pieuses âmes, se lamentent sur la perte du sentiment religieux, vous sentez qu’il vit encore dans ces doléances désespérées ; mais dans la littérature rien de pareil. Les plus honnêtes gens, les plus fins, les plus délicats, n’ont pas l’air de s’apercevoir que les lettres sont privées de leur plus bel ornement. Il semble même que l’on ait comme le sentiment secret d’avoir fait un progrès depuis que le langage incommode des vers est tombé en désuétude. La poésie n’a laissé derrière elle que le vague souvenir d’un usage assez bizarre qui a enfin passé, et on n’est pas plus malheureux de n’avoir plus cet agrément que de ne plus porter, comme au XVIIe siècle, des plumes à son chapeau ou des dentelles à ses jambes."
je ne dors pas, je réfléchis
Amour et joie