Il y avait quelque chose d'indéterminé avant la naissance de l'univers.
Ce quelque chose est muet et vide.
Il est indépendant et inaltérable.
Il circule partout sans se lasser jamais.
Ce quelque chose est muet et vide.
Il est indépendant et inaltérable.
Il circule partout sans se lasser jamais.
Ne connaissant pas son nom, je le dénomme "Tao".
La terre imite le ciel.
Le ciel imite le Tao.
Le Tao n'a d'autre modèle que lui-même.
le nom qu'on veut lui donner n'est pas le nom adéquat.
Sans nom, il représente l'origine de l'univers;
avec un nom, il constitue la Mère de tous les êtres.
Par le non-être, saisissons son secret;
par l'être, abordons son accès.
Le regardant, on ne le voit pas, on le nomme l'invisible.
L'écoutant, on ne l'entend pas, on le nomme l'inaudible.
Le touchant, on ne le sent pas, on le nomme l'impalpable.
Le Tao est quelque chose de fuyant et d'insaisissable.
Fuyant et insaisissable, il présente cependant quelque image,
Insaisissable et fuyant, il est cependant quelque chose.
Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.
Perpétuel, il ne peut être nommé,
ainsi il appartient au royaume des sans-choses.
Il est la forme sans forme et l'image sans image.
Il est fuyant et insaisissable.
Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.
Le grand Tao s'épand comme un flot.
Tous les êtres sont nés de lui
sans qu'il en soit l'auteur.
Il accomplit ses oeuvres mais ne se les approprie pas.
Le retour est le mouvement du Tao.
C'est par la faiblesse qu'il se manifeste.
Tous les êtres sont issus de l'Etre.
L'Etre est issu du non-être.
Lorsqu'un esprit supérieur entend le Tao,
il le pratique avec zèle.
Lorsqu'un esprit moyen entend le Tao,
tantôt il le conserve, tantôt il le perd.
Lorsqu'un esprit inférieur entend le Tao,
il en rit aux éclats.
S'il n'en riait pas,
le Tao ne serait plus le Tao.
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